Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/78

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leçons que j’avais accoutumé de lui donner. Tout ce que je tentai sur ce point fut vain. Dès que j’essayais d’esquiver quelqu’une de nos études, elle manifestait une agitation dangereuse, elle perdait sa retenue, se répandait en plaintes ; ses yeux étincelaient de désespoir ; elle devenait blanche à faire trembler. Je vis que la meilleure tactique, le plus sûr moyen d’obtenir la paix, était encore de ne rien changer au règlement des journées. Pourquoi compter sur l’absence plus que sur toute chose ? la monotonie des habitudes ne serait-elle pas la meilleure auxiliaire ?

Nous arrivâmes ainsi jus-