Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/79

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qu’en avril. Un soir que j’étais à travailler à quelque menue expérience, Mary vint me rappeler que c’était « jour d’étoiles ». Elle appelait ainsi la leçon d’astronomie pratique que je lui donnais chaque semaine, au petit observatoire de son oncle, lorsque le temps le permettait.

— Il y a, fis-je, des nuages.

— Oui, répondit-elle, mais avec de grandes éclaircies.

Je n’ajoutai pas un mot. Ayant pris la clef de l’observatoire, je précédai Mary dans l’escalier. Le temps était variable, mais tiède et charmant. Les vapeurs capricieuses couvraient, puis découvraient les constellations. Je m’arrêtai