Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/84

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secourir ma jeune compagne. Tout d’abord je l’emportai dans l’observatoire, je la déposai sur un fauteuil d’osier, et je demeurai hésitant autant que troublé. Appellerais-je quelque servante pour donner des soins à mon amie ? Trahir son évanouissement, n’était-ce pas abuser d’un secret ? Cent menus arguments se pressaient dans ma tête, s’entre-détruisaient, puis reprenaient en cycle. Je résolus finalement d’aller au plus pressé, quitte à demander du secours si je ne réussissais pas à ranimer Mary : par le fait, l’observatoire contenait le nécessaire pour soigner cette indisposition.