Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/88

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elles sacrifiaient toutes mon bonheur et la sécurité de ma pauvre mère.

En même temps, je reprenais le procès du sort. Volontiers me serais-je sacrifié moi-même, mais pourquoi les autres ? Pourquoi le chagrin que j’allais sûrement causer à M. Ditchfield ? Pourquoi la vieillesse de ma mère menacée ? Pourquoi le désespoir de ma chère Mary ?… Et j’entendais une voix me parler comme au croyant une voix prophétique : « Et moi, je suis de celles de cette race ! »

— Puisque vraiment, m’écriais-je dans mon insomnie, je ne l’ai point voulu ! Puisque je n’ai pas recherché l’occa-