Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/91

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nèrent à l’église voisine, suivies du carillon. Mon cœur défaillit, une sueur d’angoisse froidit sur ma tempe.

Les plus doux souvenirs tremblèrent dans mon esprit, avec chacune des petites notes familières. J’eus la même raideur de souffle, la même suffocation que le jour où mourut mon père.

« Courage ! pensais-je… Le plus grand malheur est de ne pas savoir porter sa destinée. »

J’ouvris doucement ma porte ; je passai dans le corridor. Mais j’avais à peine fait trois pas, qu’une autre porte s’ouvrit. Je vis devant moi ma divine amie, qui me barrait le chemin.