Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/90

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Je m’éveillai un peu plus tard que de coutume. Je pris une tasse de thé dans ma chambre, et je me remis à réfléchir, en attendant l’heure où je devais rejoindre M. Ditchfield. D’ailleurs, je demeurais fidèle à ma résolution : c’était véritablement la seule issue honnête. Tout le reste était péril, équivoque, déloyauté. Puisque j’aimais la nièce de mon maître, mon devoir ne pouvait être que dans la fuite.


Comme je méditais sur les prétextes que je donnerais à M. Ditchfield, dix heures son-