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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/200

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de puits par où l’on peut aller dans la forêt, en s’aidant de cordes ou d’échelles.

Ces paroles éveillaient en Guillaume les souvenirs ancestraux qui dorment au plus profond de l’inconscient, et à qui les contes de Robinson et de sauvages, les Paul et Virginie, les Atala, les Mohicans doivent leur vogue passionnée…

Longtemps, Vauquerre se tut. Les torches de rechange étaient plus qu’à moitié consumées lorsqu’il reprit :

— Le soir est proche dans les forêts… Tantôt, nous pourrons débarquer…


Ils débarquèrent dans une anse étroite du lac, qui aboutissait à une plate-forme triangulaire.

— Venez ! dit le braconnier.

Il mena les fugitifs au fond, sous une voûte basse et, à la lueur des torches, il montra un corridor naturel, qui s’élevait dans le granit. Tous le suivirent. Le corridor obli-