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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/201

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qua plusieurs fois. Là où la pente était trop raide, on avait taillé des marches grossières.

— Attention ! dit Vauquerre.

On ne voyait plus d’issue. Mais le coureur des bois ayant poussé une saillie avec vigueur, l’on vit lentement tourner une fraction de la muraille. Un à un, ils se glissèrent par une ouverture étroite, et se trouvèrent dans une espèce de vaste cave :

— Cette cave existe depuis des milliers d’années.

Il referma la muraille, il guida les fugitifs vers une ouverture ronde. L’air plus frais annonçait la proximité de la surface. Un escalier grossier conduisit les fugitifs dans un hallier, parmi des ruines :

— Nous y sommes ! annonça Vauquerre d’une voix étouffée.

À travers les ramures, le ciel apparaissait tout blanc d’étoiles.

— D’une façon précise, où sommes-nous ? demanda Guillaume…