Page:Rosny aîné - Dans les étoiles, 1919.djvu/76

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Un heurt craintif résonna à la porte, et que je reconnus trop bien !… La jolie figure de Mary parut dans le cadre clair. Elle palpitait, elle respirait rapidement.

Et je pensai que je ne regretterais rien et que j’accepterais gaiement et sans répit la mort, si je pouvais une seule fois prendre la tête blonde sur mon bras et recevoir le baiser d’amour des lèvres rouges.

Mais, en même temps, je revis la silhouette de grâce et d’aristocratie parmi les autres jeunes silhouettes du défilé mondain. Cette vision me fit surmonter ma défaillance. Je demandai d’un ton grave :

— Eh bien, Mary ?

Elle baissa les yeux et dit :