Page:Rosny aîné - Dans les étoiles, 1919.djvu/96

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dresse profonde envahissait sa face maigre :

— Tu aurais été ma seule consolation ! sanglota-t-elle. Hélas ! je ne te verrai plus…

Je me jetai dans ses bras, je lui jurai que je serais heureux auprès d’elle. Mais elle croyait savoir mieux que moi — et quelques jours plus tard j’étais dans une province lointaine… Je n’ai pas été malheureux, mais je n’ai plus jamais, plus jamais connu la joie délicieuse que je goûtais dans la vieille maison d’Auteuil…