Page:Rosny aîné - La Femme disparue, 1927.djvu/154

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— Alors, je vais amuser celui-ci et vous continuerez la poursuite avec Dévorant et Loup-Garou. Faut pas les lâcher sur l’homme, monsieur, à moins que ce ne soit indispensable.

Michel eut un mélancolique sourire :

— Je les connais ! fit-il. Je sais comment leur parler pour qu’ils tournent autour du bandit, n’attaquent pas sans mon ordre. Mais vous, que comptez-vous faire ?

— Je compte lui offrir la bataille à ma manière, monsieur. J’ai tout ce qu’y faut sur moi. D’abord, j’essayerai de ne pas l’abîmer. Je lui ferai le coup de la veste et du nœud coulant. Vous ne voulez pas de la corde ? J’en ai un bon rouleau.

— Voilà mes cordes ! riposta Michel en montrant ses poings.

— Oh ! je sais, monsieur. Méfiez-vous seulement des pièges.

— Avec Loup Garou et Dévorant ?…

Tout en parlant, les deux hommes s’étaient avancés. Quand ils furent à une centaine de