Page:Rosny aîné - La Femme disparue, 1927.djvu/200

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

menus travaux pour l’amadouer, ou lui achetait des objets qu’il façonnait avec un couteau et des morceaux de bois. Personne ne pouvait l’accuser d’un délit grave, mais on le soupçonnait de « manigances ». En tout cas, on le croyait capable d’un mauvais coup.

Martial, Simone, Michel avaient successivement interrogé ce personnage. Il répondait avec insolence et d’un air équivoque :

— Faudra voir ! disait Barguigne.

Michel, qui avait pour lui une vive antipathie, croyait qu’il avait pu finalement être mêlé à l’aventure de Francisca.

À tout hasard, le détective se décida à prendre personnellement contact avec le solitaire.

Les trois hommes arrivèrent auprès de la caverne, vers quatre heures : rien n’en défendait l’entrée qu’une espèce de trappe, grossièrement fixée au roc, et qu’il était facile de forcer, sans laisser de traces sensibles…

— Cherche, Dévorant.. Marche, Loup-Garou ! fit l’errant, après avoir longuement frappé.