L’attitude des chiens montra qu’il n’y avait personne dans la tanière ni aux alentours.
— Si on entrait ? fit Martial après un silence.
— Pas en ma présence ! répliqua prudemment le détective.
L’errant eut son rire muet de sauvage :
— Il est pas chez lui, là-dedans ! remarquat-il. Cette caverne appartient à Mme de Escalante, qui est maîtresse de cette partie de la forêt.
— Il a raison ! affirma Michel. L’homme y vit par pure tolérance. D’ailleurs, soyez tranquilles, ce n’est pas lui qui réclamera !
Duguay fit un geste évasif ; Martial, après quelques tâtonnements, dégagea la trappe et la souleva. Un trou ténébreux apparut, d’où se dégageait une odeur plutôt nauséabonde :
— Ça sent la bête ! remarqua le rôdeur.
Délibérément, il entra dans la caverne avec Dévorant et Loup-Garou. Il avait allumé sa petite lanterne de corne, il explorait minutieusement le sol, les parois.
— Voilà, dit l’errant…