Page:Rosny aîné - La Femme disparue, 1927.djvu/57

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


V


Une eau froide perle aux tempes de Simone, et les hurlements enflent sans relâche leur fanfare de sabbat, dans les pénombres fatidiques… On arrive à cette passe ombrageuse où naguère la voiture de Mme de Escalante s’était engagée. À peine si, dans l’atmosphère humide, filtre une sorte de poussière lumineuse comparable à « l’obscure clarté des étoiles ».

Philippe, découvrant la lueur d’une petite lanterne électrique, projette sur la route un cône violâtre.

Les hurlements ont cessé.

On n’entend que le frémissement des ra-