Page:Rosny aîné - La Femme disparue, 1927.djvu/90

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tâcherais de savoir où ils se trouveraient vers le soir.

— Et puis ?

— Avec Martial et ses chiens, suivis d’une demi-douzaine d’hommes résolus, on pourrait organiser une poursuite.

Duguay approuva :

— Ce n’est pas un mauvais plan. On peut craindre qu’il ne soit un peu tard pour bien l’exécuter. Car enfin, il s’est passé au moins vingt heures depuis l’attentat. Les éclaireurs, même montés à bicyclette, auraient dû être envoyés dès ce matin.

— Évidemment ! appuya le juge d’instruction.

— Philippe y a pensé, intervint M. Fontane. Il a eu l’idée, ce matin, de lancer une douzaine d’hommes dans les directions principales. Nous attendons des nouvelles.

Un appel rauque traversa l’espace. Duguay se pencha vivement vers la fenêtre, l’œil au guet :

— Des nouvelles… en voilà !