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Page:Rosny aîné - La Jeune Aventureuse, 1928.djvu/104

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lonté incertaine, elle savait pouvoir lui confier ses secrets et lui demander conseil, car ce garçon temporisateur et tourmenté par toutes les formes du doute, avait, pour autrui, une manière de sagesse.

Il connaissait la partie qu’elle venait d’engager contre le sort des hommes : il s’y intéressait comme à un conte ou une pièce de théâtre et voulait ardemment qu’elle réussisse — prêt à l’aider de son argent.

Elle n’y consentait pas. Elle aurait plutôt recouru à Maréchal ou à Marie, parce qu’il lui aurait semblé abuser d’un enfant en empruntant à Pierre la moindre somme.

Quand il eut amusé le petit Georges et le petit Émile par quelques jongleries, il attira Marcelle à l’écart et lui dit :

— Je crois que j’ai trouvé… mais il fau-