Page:Rosny aîné - La Jeune Aventureuse, 1928.djvu/195

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il entraîna Marcelle au delà des hêtres rouges…

Pierre attendait là, devant le noble fleuve Loire aux beaux détours.

— Il faut que cela finisse ! déclama Maréchal en s’éloignant.

Les jeunes gens se regardèrent. Le visage de Pierre était creusé par l’inquiétude et l’insomnie. Elle le considérait avec une pitié tendre.

— Marcelle, fit-il d’une voix craintive… pardonnez-moi…, je ne vis plus !

— Êtes-vous sûr de ne pas vous tromper ? Êtes-vous prêt à accepter le mieux et le pire ?

Il saisit la petite main énergique :

— Tout sera bon avec vous !

— Même les miens, Pierre, car vous savez qu’aucune force ne pourra me séparer d’eux ?