Aller au contenu

Page:Rosny aîné - La Jeune Aventureuse, 1928.djvu/43

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

II

C’était toujours l’été. Marie se tenait avec Marcelle près de la fenêtre. Les petits, au fond de la chambre, jouaient à la Cloche et au Marteau. Tchin, le cardinal, hérissait son plumage comme une flamme écarlate, avec des cris de guerre.

Marie, tenant un carnet et un crayon, traçait des chiffres, ces hiéroglyphes de nos destinées.

C’était l’heure où la vieille terre de France entendait la voix fatidique. Une fois de plus, le désastre se métamorpho-