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LE CONDAMNÉ À MORT
laient des yeux de l’homme dans ma nuque…
Je n’en pouvais plus, j’allais m’évanouir, lorsque les aides du bourreau s’emparèrent violemment de la victime et l’emportèrent, pantelante, à travers le corridor.
Quant à moi, je demeurais là, anéanti, avec le sentiment d’une horreur irrémissible que je partageais avec les juges, les geôliers, le bourreau et toute la société…
⁂
Depuis, continua Basseterre, avec un étrange sourire, je lutte pour la vie des criminels avec une rage furieuse, je mets à sauver leur tête quelque chose de l’ardeur que je mettrais à sauver la mienne… Mais je n’ai plus jamais eu le courage de rendre visite à aucun de mes clients à l’heure formidable où Deibler examine la Veuve.