Page:Rosny aîné - Le Cœur tendre et cruel, 1924.djvu/241

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reau… je ne concevrai jamais comment tant d’infâmes créatures ou de monstrueux fumistes n’ont pas su rendre vains les efforts des combattants !… C’est un miracle !…

Il y avait une lettre sur sa table, une petite lettre violette dont l’écriture, aussi naïve qu’une écriture d’enfant, fit tressauter son cœur :

— Marie |

Et, fort dévotement, il posa ses lèvres sur l’enveloppe qui, malgré tant de détours dans des milieux moisis ou fumeux, n’avait pas perdu son odeur d’iris…

Marie écrivait :

— Je suis désespérée, J’ai dû accepter un emploi au Théâtre Girondin ; je pleure en pensant que je ne vous verrai pas avant longtemps… Je ne pense qu’à vous… à vous seul… Je vous admire et je vous aime… Je