peu différente de la nôtre, mais ils ne tissent aucune étoffe : leurs vêtements, leurs couvertures, se font à l’aide d’une manière de mousse minérale, obtenue par sublimation, et à laquelle ils savent donner une résistance et une souplesse surprenantes. Leurs lits sont faits de larges lames élastiques qu’ils suspendent à des panneaux ou à des poutres, par quatre, six ou huit crochets ; leur mobilier comporte trop de variations pour que je m’arrête à le décrire ; il offre du reste des analogies avec des mobiliers humains de diverses époques et de diverses races.
Pour leur agriculture, elle est « rayonnante », en quelque sorte : ils remuent peu le sol ; ils le soumettent à l’influence d’ondes et de courants, avant les semailles : les racines des plantes dissolvent facilement l’humus ainsi préparé. Depuis les