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Page:Rosny aîné - Les navigateurs de l’infini - NRC, 1925.djvu/39

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LES NAVIGATEURS DE L’INFINI


l’atmosphère martienne, proportionnellement plus propre que la nôtre à empêcher la déperdition de la chaleur. Donc, analysons cette atmosphère…

Une demi-heure plus tard, l’analyse, sommaire, était terminée : la proportion d’oxygène était surprenante — à peu près les deux septièmes du fluide soutiré ; il y avait un tiers d’azote, une quantité minime d’un gaz inconnu, un dix-millième de gaz carbonique, des substances diverses en quantité fort minime, parfois à l’état de traces.

— Nous sommes un peu chez nous tout de même ! fit Antoine rasséréné.

— Et sur la voie du mystère… je parie que c’est ce gaz inconnu qui limite le rayonnement martien.

— On verra bien… En attendant, il y a assez d’oxygène pour que nous puissions