Page:Rosny aîné - Nymphée - Le Lion, 1909.djvu/113

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ristiques des yeux des autres Hommes-des-Eaux, Le blanc s’y montrait très apparent et de forte courbure, l’iris, quoique penchant vers le rouge, n’avait pas une couleur précise, et plus d’un Européen possède des yeux semblables. Très surpris, j’examinai les autres parties de son corps. Je reconnus que ni pour la peau, ni pour les cheveux, ni pour l’affinement des extrémités, il n’était comparable à la gent aquatique parmi laquelle il vivait.

À travers les soucis, les hypothèses et les conjectures m’agitèrent irrésistiblement. Me trouvais-je devant une race mixte entre les hommes terrestres et les Hommes-des-Eaux ? Ou bien, par quelque phénomène d’hérédité, celui-ci revenait-il à la souche terrestre ? Fallait-il supposer que la transformation de l’homme terrestre en homme aquatique s’était faite si rapidement qu’il avait suffi de quelques siècles ? Par bribes, des rappels de lectures m’ap-