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Page:Rosny aîné - Nymphée - Le Lion, 1909.djvu/154

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pide, il nous entraînait, nous faisait doubler un cap de hautes roches, et voilà que des demeures humaines apparurent semblables à celles des Hommes-des-Eaux. Aux cris poussés par quelques femmes, tout un peuple amphibie sortit de l’onde, accourut vers nous.

Ils étaient semblables à l’enfant, leurs cheveux longs et fins, leurs extrémités assez épaisses, au total leur ressemblance plus grande avec nous. Je reconnus par la suite qu’ils étaient inférieurs aux Hommes-des-Eaux clairs ou aux noirs, et cela m’expliqua leur relégation aux lacs et rivières souterrains. Il est notable que leur infériorité provenait de leur moindre distance à notre type, constituant, ici, un retard d’évolution. Ma première hypothèse où je voyais en eux les derniers venus dans la contrée ne tint pas devant d’ultérieures recherches : il semble plutôt qu’ils appartenaient à une des premières émigrations qui suivirent à quel-