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Page:Rosny aîné - Nymphée - Le Lion, 1909.djvu/185

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— Feu jusqu’à la dernière cartouche ! clamai-je.

Ce fut un terrible arrosage. Il restait peut-être cent cartouches — je crois bien que maintes d’entre elles abattirent plusieurs hommes. Malgré cette hécatombe, l’assaut ne subit plus d’arrêt. La multitude infernale se précipitait sur nous et, cinq minutes plus tard, nos noirs gisaient éventrés, décervelés, démembrés…