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Page:Rosny aîné - Nymphée - Le Lion, 1909.djvu/201

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que plus d’amertume, lorsque j’aperçus des nains à ma droite et à ma gauche ; ils avaient l’avance, ils tendaient à fermer la pince pour me barrer la route. D’un élan frénétique je réussis à passer avant que la retraite ne me fût coupée. Par malheur, une de mes chaussures creva malencontreusement. Tout ce que je pus faire d’abord, ce fut de garder ma distance. Je ne le pus pas longtemps, hélas ! La cheville me faisait si mal qu’il fallut ralentir ; les féroces petits hommes se rapprochaient : j’entendais grandir leurs clameurs, sur la signification desquelles il n’y avait pas à se tromper.