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Dans le ravin de l’asphyxie


Ce coup imprévu occasionna un désarroi dont je profitai pour gagner le deuxième gîte. J’essuyai le feu des Arabes embusqués dans le ravin, mais aucune balle ne me toucha. Le troisième gîte se trouvait du même côté que celui des envahisseurs. Je ne resterais sous leur feu qu’une seconde. Pour dépister la fusillade d’en haut, je fis un faux départ vers le fond, puis, soudain, je traversai d’un élan.

Ce que j’avais fait n’était rien auprès de ce qui restait à accomplir. Mon nouveau poste et celui des Arabes étaient en quelque sorte adossés. J’avais le choix entre deux tactiques : gagner un quatrième gîte, d’où je dominerais les deux Arabes, ou attaquer brusquement. Le danger était presque égal dans les deux cas. Je préférai l’attaque. Saisissant un poignard de chaque main, je me préci-