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Page:Rosny aîné - Nymphée - Le Lion, 1909.djvu/63

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cée… Il n’est pas possible que je n’aille pas m’entendre avec les hommes, pour qu’ils prolongent leur halte pendant une couple de mois… Je serai de retour ici à la fin de la semaine. »

Il parlait avec agitation, allant de-ci de-là :

« D’ailleurs, si les semaines que je compte passer parmi ces êtres extraordinaires ne suffisaient pas, il est infaillible que nous organisions un nouveau voyage… Nous avons le temps… Je démissionnerai s’il le faut, de manière à disposer de plusieurs années… Raison de plus pour que je n’abandonne pas mes hommes !

— Mais, — répliquai-je, — c’est à moi de les aller prévenir.

— Non ! Vos soins sont indispensables à Sabine… Moi, je ne lui serais pas de plus de secours qu’une souche. »

Il me mit les mains sur les épaules :

« N’est-ce pas, Robert ?