Page:Rosny aîné - Tabubu, 1894.djvu/32

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n’empêcha point que les mœurs ne fussent plutôt impures, et le culte de la volupté fort développé.

Les fêtes étaient innombrables, et, chez les riches, de belles esclaves fort peu vêtues servaient les convives. Les lins brodés, les tissus, les laines teintes, les pierres précieuses, les parfums, les fards, les bijoux en fines ciselures, servaient à la toilette, cependant que les murailles étaient couvertes d’émaux précieux, de faïences fines, d’albâtre, d’or et d’argent, et que les meubles, élégamment tournés dans les bois précieux, — cèdre, sycomore, tamaris — s’embellissaient de vases de tous les métaux, ou de porphyre, d’albâtre, aux formes savantes et jolies, aux fins glacis versicolores.

Et il y avait encore les bibelots, les livres, les statuettes. Une multitude