et d’Amsterdam, où le capitaine Cox étoit arrivé en dix-huit jours. 1792.
Mars.
Au reste, M. d’Après a eu raison d’avancer que, dans ces parages, les vents sont extrêmement variables : il est rare que nous les ayons eus plus de vingt-quatre heures au même rhumb ; leur variation a été communément du Nord-Nord-Est au Sud : ils n’ont passé dans la partie de l’Ouest que deux fois, et alors ils étoient très-foibles ; ils ont varié ensuite du Sud à l’Ouest. Ils sont plus chargés de vapeurs quand ils prennent de l’Ouest ; et le baromètre baisse alors au-dessous de vingt-huit pouces.
Nous n’avons pu former aucune conjecture sur la cause de l’incendie de l’île d’Amsterdam : eussions-nous mis pied à terre, peut-être nous n’en aurions pas été mieux instruits ; il ne nous eût pas même été possible de reconnoître le lieu où le feu avoit commencé, parce que l’île étoit embrasée dans toute sa largeur, ainsi que nous l’avons dit : plusieurs causes naturelles peuvent l’avoir occasionné ; et il nous eût été difficile de trouver la vraie cause, n’ayant pas été témoin de la manière dont l’incendie s’étoit propagé ; la seule odeur que nous ayons bien distinctement reconnue sous le vent de l’île, est celle de bois et de terre brûlés : nous n’avons rien senti qui pût faire présumer que l’embrasement fût l’effet d’un volcan.
Les différences en latitude que nous avions commencé à Avril.
14. éprouver le lendemain du jour où l’île d’Amsterdam fut reconnue, ont été les mêmes depuis notre éloignement de cette île, jusqu’à notre arrivée à la Nouvelle-Hollande, et