1792.
Janvier« répétées, par les montres marines et la vue de terre. En un mot, le commodore Hunter, qui étoit à Batavia et que j’y ai vu dans le voyage que je viens d’y faire, ma paru intimement persuadé que les vêtemens d’Europe qu’il a aperçus dans les bateaux qui venoient des îles de l’Admiralty, sont les débris du naufrage des bâtimens aux ordres de M. de la Pérouse.»
« Le commodore Hunter est actuellement en route pour se rendre en Angleterre , d’où la cour de France recevra probablement de lui des détails plus circonstanciés à cet égard.»
« D’après ce que le commandant Anglois a éprouvé en approchant des îles de l’Admiralty, il croit qu’un bâtiment qui voudroit s’y rendre, devroit prendre la précaution de se mettre en latitude de très-bonne heure , pour éviter d’être dépouillé par les courans qui portent à l’Est avec une violence prodigieuse.»
»Fait au Port-Louis, Ile-de-France, le 6 octobre 1791.
Les détails circonstanciés de ces dépositions, joints au témoignage respectable du commodore Hunter, avoient fait juger à M. de Saint-Félix, qu’il pouvoit être important de m’en donner avis. Ces mêmes raisons avoient d’abord fait naître en moi l'espoir de retrouver des traces de M. de la Pérouse dans un endroit connu, et de pouvoir aller directement au secours d’infortunés pour qui chaque instant