Fou d’avoir pu penser à revenir par vous !
Mais ce retour, c’est Votre Altesse qui l’empêche !
Certes, au lieu des fourgons, vous m’offrez la calèche !
Non ! nous n’offrons plus rien !
La cage ?
C’est selon.
Vous n’empêcherez pas que je ne sois l’Aiglon !
Mais l’aigle des Habsbourgs a des aiglons sans nombre,
Et vous en êtes un, voilà tout !
Triste oiseau bicéphale au cruel œil d’ennui,
Aigle de la maison d’Autriche, aigle de nuit,
Un grand aigle de jour a passé dans ton aire,
Et tout ébouriffé de peur et de colère,
Tu vois, vieil aigle noir, n’osant y croire encor,
Sur un de tes aiglons pousser des plumes d’or !
Moi qui m’attendrissais, je regrette mes larmes !
(Il regarde autour de lui.)
On va vous enlever ces livres et ces armes !
(Appelant.)
Dietrichstein ?
Il n’est pas au palais.
Ah ! je veux