Page:Rostand - Les Romanesques, Charpentier et Fasquelle, 1911.djvu/148

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Sylvette

Vous !

Il se lève, saisi. Elle le regarde.

Vous !Et dans quel état !… Se peut-il ?…

Percinet, piteusement.

Vous ! Et dans quel état !… Se peut-il ?…Il se peut.

Sylvette, joignant les mains.

Mon Dieu !

Percinet

Mon Dieu !J’ai, n’est-ce pas, la silhouette, un peu,
Que le dessinateur donne à l’Enfant Prodigue ?…

Il chancelle.
Sylvette.

Mais il ne se tient plus !

Percinet

Mais il ne se tient plus !Je sens quelque fatigue.

Sylvette, apercevant son bras, avec un cri.

Blessé !