Page:Rostand - Les Romanesques, Charpentier et Fasquelle, 1911.djvu/72

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Pasquinot.

On risquait, chaque fois qu’on grimpait sur le mur,
La casse d’une côte, ou le bris d’un fémur.

Bergamin.

Nos conversations monoquotidiennes
Ne se pouvaient qu’au prix de ruses indiennes !

Pasquinot.

Il fallait se glisser sous les buissons épais…
C’était très amusant !

Bergamin.

C’était très amusant !Quelquefois, je rampais…
Et, le soir, aux genoux, ma culotte était verte !

Pasquinot.

L’un de l’autre il fallait, sans fin, jurer la perte…

Bergamin.

Et dire un mal affreux…