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VI

DE L’UTILITÉ DU PARAPLUIE CHEZ LES THLINKITS


La porte tourne sans bruit. La face camuse de Kotak paraît ; il entre avec précaution, puis il m’aperçoit ; sa physionomie s’éclaire d’un large rire qui montre ses dents éclatantes. Son nez court et plat semble encore s’élargir, ses yeux se plissent comme une patte d’oiseau.

Kotak fait ses plus belles révérences, il se frotte, tour à tour, l’oreille droite et la narine gauche, ce qui est sa manière de montrer sa civilité.

Les politesses terminées, il s’assied sans façon près de moi, sur le lit de camp où je suis couché tout habillé.

Kotak gratte de l’index son crâne, puis lisse