ses cheveux qu’il a roides, drus, luisants et noirs.
Évidemment Kotak a des choses importantes à me dire.
Je lui demande des nouvelles de sa femme, de son père, de son grand-père, de ses trois petits enfants.
Tout le monde va pour le mieux. Les chiens alors ? Non, l’équipage est au repos ; Doll, qui s’était brisé une patte dans la toundra, est guérie, et Kâa-ka n’a plus ses coliques qui le faisaient se rouler sur la neige en hurlant.
Alors, seulement, je vois la tenue de mon ami Kotak. Il a sa double jaquette de peau de phoque, celle de dessus porte un capuchon, ses culottes, en phoque également, sont attachées par des courroies de cuir.
Il a chaussé ses hautes bottes dont la semelle est faite de peau de moose, ses gants en cuir de cariboo pendent à sa ceinture.
— Tu pars en expédition ?
— Oui.
— Allons, bonne chasse, Kotak. Emporte ce flacon de whisky.
Kotak empoche le whisky et ne bouge pas d’un pouce.
Il se décide tout d’un coup.
— Tu viens avec moi.
— Moi ?
— Toi.
— À la chasse ?