Kotak vient de confectionner un plat de sa façon où le sang et la graisse de phoque jouent un rôle important.
La chasse a été fructueuse. Quatre mâles harponnés, que nous avons traînés là, avant de revenir à Point-Barrow.
Nous sommes dans l’anfractuosité d’un îlot où des myriades d’oiseaux nichent, des oiseaux aux plumages étincelants ; mais, ce qu’il y a d’admirable, c’est l’harmonie, l’ordre qui règne.
Chaque espèce a son domaine déterminé : les mouettes, aux plumes couleur de pêche, sont sur la haute falaise ; à l’étage au-dessous, sur les rochers en terrasses qui surplombent la mer, les goélands orange se dandinent sur leurs pattes roses ; dans les trous, il y a des millions d’oiseaux inconnus, portant sur leurs ailes toutes les émeraudes de l’Océan et tout l’azur du ciel.
La mer est calme, d’un vert puissant ; l’horizon est fermé, là-bas, dans un arrière-plan bleuâtre où se silhouette la masse dentelée d’un iceberg, qu’entraînent irrésistiblement les courants sous-marins.
Et Kotak, très fier de montrer son savoir, en