Hé mais, ma tante pour ce qui est de moi, dame, je ne sais pas que vous dire, car, voyez-vous une fille, enfin, vous comprenez bien.
Voilà une réponse fort claire. Et vous ?
Ah ma tante, en vérité, vous demandez là des choses bien extraordinaires. Comment voulez-vous qu'on vous réponde ? Et le moyen d'acheminer la pudeur et la bienséance aux termes d'une déclaration comme celle-là.
Oui ? Voilà donc votre réponse, mademoiselle Lucette ? Et vous, mademoiselle Baliverne, est-ce là tout ce que vous avez à me dire ?
Nous ne disons pas cela, mais enfin.
Vous ne dites pas cela, mais enfin. Mais enfin vous ne dites rien. Et moi, qui n'ai pas le loisir de lanterner, je suis votre servante. Faites vos affaires comme vous l'entendrez.
Ah ! Ma tante, ne vous en allez pas.
Mon Dieu, ma tante, que vous êtes pressante ! Vous traitez les sentiments du coeur avec une autorité