Page:Rousseau - Œuvres de J B Rousseau, nouvelle édition, Tome IV, 1820.djvu/411

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
409
A L’ABBÉ D’OLIVET.

grossières et ridicules qu’on a ramassées dans le misérable ouvrage qui porte le titre de la Vie de Molière, et qui semble n’avoir été fait que pour le déshonorer[1].


Ce 20 février 1725.

Je n’ai rien à ajouter, mon cher abbé, aux dernières lettres que je vous ai écrites, sinon de très-tendres remerciements de votre exactitude sur l’impression de notre Mariamne, à laquelle je vous prie de ne pas manquer de faire ajouter la préface telle qu’elle est, et que je crois vous l’avoir envoyée, et d’en corriger les épreuves, si cela ne vous donne pas trop de peine. Je vous prierai, quand l’édition sera faite, d’en donner un exemplaire de ma part à mon vieil ami Lathorillière, et à M. de Montménil, que je connois d’ici : vous pourriez même en ajouter un pour Quinault l’aîné, quoique je ne le connoisse pas. Je vous en demanderai aussi pour moi huit exemplaires, dont quatre reliés en veau, en payant s’entend.

J’ai reçu ce matin le paquet et la lettre dont

  1. Cette Vie de Molière est de Grimarest ; elle se trouve à la tête des anciennes éditions de Molière.