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LETTRES

M. Blanchard vous avoit parlé. Je prends la liberté de vous adresser la lettre que je lui écris pour l’en remercier, aussi-bien que ma réponse à madame de Castelnau, que vous cacheterez, si vous le jugez à propos. Comme vous ne payez point de port, je ne vous ménage guère ; je ne sais pourtant si cela est trop bien. Adieu, mon cher abbé ; mandez-moi le succès de la tisane dont je vous ai envoyé la recette.


A Hesse, le 20 mars

Rassurez-moi, monsieur, sur la destinée des quatre ou cinq dernières lettres que je vous ai écrites à l’adresse que vous m’avez donnée de M. Mérault. J’ai lieu d’en être inquiet, connoissant votre ponctualité, et n’ayant rien reçu de vous, depuis qu’elles sont écrites, qui puisse me faire connoître que vous en ayez reçu aucune ; mais la dernière est celle dont je suis le plus en peine : elle renfermoit une confidence si importante pour moi, qu’il n’est pas croyable que vous ne m’en eussiez au moins accusé la réception. Faute de mieux, je prends donc le parti de vous adresser celle-ci par M. de Saint-Rambert, qui vous la rendra en main propre, pour vous prier, au cas que vous