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LETTRES

le repos qu’il doit avoir, pour une parfaite clarté. A l’égard de la comédie en deux actes de La Motte[1], je suis d’avis qu’on la joue après la tragédie en sept que Crébillon prépare, à ce qu’on dit, au public. Voilà jusqu’où s’étendent les efforts d’esprit de ces grands personnages, en fait de nouveauté ! Je ne doute point que cette nouvelle invention ne nous vaille quelque dissertation aussi importante que celles que vous m’avez envoyées du même auteur. Adieu, mon cher abbé : aimez-moi toujours. Vous avez pensé comme un ange sur l’affaire de Baquet, et il n’y a point à appeler de votre avis. M. le duc vous embrasse.


A Bruxelles, le 31 mai 1739.

Votre libraire, monsieur, me remit samedi dernier, avec la lettre dont vous m’avez honoré, les deux livres que vous avez eu la bonté de m’envoyer, et mon dessein étoit de ne vous en remercier qu’en vous en disant ma pensée, et en vous envoyant la petite traduction que vous me demandez. Cinq ou six jours m’au-

  1. Le Magnifique, comédie en deux actes et en prose, de La Mothe.