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AVANT-PROPOS DE L’ÉDITEUR. 217

pouss ;uit ce travail avec zèle, saiis interrompre celui de VÉmiley je mis, en moins de deux-ans, la dernière main au Contrat social, »

Rousseau nous apprend donc qu’il brûla, ou qu’il eut l’intention de brûler cet ouvrage des Institutions politiques^ dont il vient de nous parler à deux reprises. Or une question touti^ naturelle se pré- sente ici, c’est de savoir si l’œuvre fut complc’lcnient détruite, et s’il n’en est rien resté ? Ponr répondre à cela, nous dirons simplement les découvertes que nous avons faites, et les inductions que nous en avons tirées. Dans nos recherches à la bibliothèque de Neuchâtel, nous avons trouvé, entre autres choses, plusieurs fragments manu- scrits de Rousseau, qui traitaient tous difTérentes questions d’économie })olitique : rien n’indiquait au premier abord qu’ils eussent entre eux inie liaison quelconque ; ces fragments, tracés sur des morceaux de jiapier volants et de gi*andeurs variées, sont cx^’ux que nous donnons ici à la suite. D’autre part, nous possédons dans nos manuscrits une pièce en apparence de peu de valeiu*, mais qui de fait se trouve être d’une grande importance. Cette pièce renferme la piéface que nous donnons en tête des fragments ; sur le revers de la feuille on lit, toujours écrit de la main de Rousseau, et dans l’ordre que voici, les titres suivants, qui semblent être autant de titres de dossiers appar- tenant évidenunent à un seul tout :

Grandeur des nations.

Des Lois.

De la Religion.

De l’Honneur.

Des F....

Du Commerce.

Des Voyages.

Des Aliments.

Abus de la Société.

Culture des Sciences.

«

Examen de la République de Platon.

En comparant ces titres et ceux des fragments provenant du Neuchâtel, nous en trouvons deux qui sont identiques, savoir : des