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LETTRES INÉDITES. 383

temps^ elle voug sera plus commode et que j en pomrai mieux profiter.

J’ai connu autrefois le maître dont vous me parlez et qui s’appelle, si c’est celui que je veux dire, M. Girard ; il y a plusieurs années que je Fai perdu de vue ; il vint, il y a quelque temps, sans doute pour me prier de vous le re- commander, mais j’étais malade et ne le -vis pas. Je n’ai jamais ouï parler qu’en tien et de sa conduite et de ses mœurs. Il ne mianque ni d’esprit ni de connaissances, et je le crois très en état de bien enseigner. Au surplus d’une suffisance plus folle que vaine, et d’un timbre d’esprit quelquefois un peu incommode, mais toujours fort réjouis- sant. — Voilà, madame, tout ce que je puis vous en dire ; s’il vous agrée j’en serai fort aise.

VIII

À M. COIMDET.

Ce vendredi, mars 1761.

Je n’ai point reçu la seconde lettre que vous me promet- tiez en sortant de chez madame la maréchale. Je suppose qu’il aura été trop tard. Maïs je voudrais bien savoir si les ^ deux derniers volumes de ces exemplaires ont été échan- gés, car cela me tienl au cœur. Sur ce que vous m’avez dit de madame Laroche, qu’elle n’accepterait plus rien, je n’ai osé lui offrir un exemplaire*, car je n’aime pas être re- fusé. Cependant, si, par votre crédit, je pouvais obtenir qu’elle ne reftisât pas, je serai charmé de cette occasion de

  • De la Nouvelle Hélohe. [Note de V Éditeur.)