pièces ; soit de Corse et de Provence, soit de Mézières où se trouve le régiment et où quelques-unes sont.
j’ai l’honneur d’être avec toute la considération possible, monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur.
LETTRE IV
Je ne sais, monsieur, pourquoi votre lettre du 3 ne m’est parvenue que hier ? Ce retard me force, pour profiter du courrier, de vous répondre à la hâte, sans quoi ma lettre n’arriverait pas à Aix assez tût pour vous y trouver.
Je ne puis guère espérer d’être en état d’aller en Corse ; quand je pourrais entreprendre ce voyage, ce ae serait que dans la belle saison. D’ici là le temps est précieux, il faut l’épargner tant qu’il est possible, et il sera perdu jusqu’à ce que j’aie reçu vos instructions. Je joins ici une note rapide des premières dont j’ai besoin ; les vôtres me seront toujours nécessaires dans cette entreprise. Il ne faut point là-dessus me parler, monsieur, de votre insuffisance : à juger de vous par vos lettres, je dois plus me fier à vos yeux qu’aux miens ; et à juger par vous de votre peuple, il a tort de chercher ses guides hors de chez lui.
Il s’agit d’un si grand objet, que ma témérité me fait