Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t14.djvu/67

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée



Dorante.

Tant pis pour elle.

Macker.

Eh oui, mais tant mieux pour moi.

Dorante.

Je n’en sais rien.

Macker.

Oh ! nous ne demandons pas votre opinion là-dessus : je vous avertis seulement que je souhaite de ne vous trouver jamais avec elle, & que vous évitiez de me donner à cet égard des ombrages sur sa conduite.

Dorante.

Cela est trop juste, & vous serez satisfait.

Macker.

Ah ! le voilà complaisant une fois ; quel miracle !

Dorante.

Mais je compte que vous y contribuerez de votre côté autant qu’il sera nécessaire.

Macker.

Oh ! sans doute, & j’aurai soin d’ordonner à ma femme de vous éviter en toute occasion.

Dorante.

M’éviter ! gardez-vous en bien. Ce n’est pas ce que veux dire.