Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t15.djvu/560

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royales des Sciences de France, de Prusse & d’Angleterre ; de l’Académie royale des Belles-Lettres de Suède, & de l’institut de Bologne, nouvelle édition, revue, corrigée, & considérablement augmentée. À Lyon, chez Jean-Marie Bruyset, Imprimeur-Libraire, M. DCC. LXXII. avec approbation & privilege du Roi.*

[* Cette Edition se trouve à Paris chez Nyon, Libraire, rue du Jardinet, fauxbourg St, Germain.] M. Rousseau ne mérite donc aucun reproche pour avoir dit : “en 1768, parut mon Dictionnaire, & quelque tems après, une nouvelle Edition de ses Elémens avec des augmentations.” Car enfin cette nouvelle Edition existe, puisqu’elle est entre mes mains ; elle n’a pu être faite, sans votre aveu ; vous n’auriez pas souffert que les augmentations qu’elle contient fussent annoncées sous votre nom, si vous ne les aviez pas fournies ; & elle a paru non pas immédiatement comme vous supposez, Monsieur, que le dit M. Rousseau, mais comme il le dit réellement, quelque tems après le Dictionnaire de musique. S’il falloit une autre preuve de l’existence de cette nouvelle Edition donnée en 1772, que celles que je viens de produire, je la trouverois dans une note que tous avez consacrée à la reconnoissance, & qui termine le discours préliminaire de cette nouvelle Edition. Vous dites, Monsieur, dans cette note, en parlant de M. l’Abbé Roussier : “il a eu la bonté de me communiquer un grand nombre de remarques très-justes, qu’il a faites sur la premiere Edition de ces Elémens, & dont j’ai profité pour perfectionner les suivantes.” Vous ne vous seriez pas exprimé ainsi, s’il n’y avoit eu, à votre connoissance, depuis la premiere Edition de