qu’il soit touché à cet article ; il s’agit donc de savoir s’il tous convient de vous prêter à cette édition avec cette réserve, qui, ce me semble, ne peut vous compromettre en rien, quand on saura qu’elle vous est formellement imposée, sauf à vous de réfuter en votre nom, & dans l’ouvrage même, si vous le jugez à propos, ce qui vous paroîtra mériter réfutation, pourvu que vous ne changiez opprimiez rien sur ce point ; sur tout autre vous serez le maître.
J’ai besoin, Monsieur, d’une réponse sur cette proposition avant de prendre les derniers arrangemens, que mon état rend nécessaires. Si votre situation, vos affaires ou d’autres raisons vous empêchent d’acquiescer, je ne vois que M. Roustan, qui m’appelle son maître, lui qui pourroit être le mien, auquel je pusse donner la même confiance, & qui, je crois, rendroit volontiers cet honneur à ma mémoire. En pareil cas, comme sa situation est moins aisée que la vôtre, on prendroit des mesures pour que ces soins ne lui sussent pas onéreux. Si cela ne vous convient ni à l’un ni à l’autre, tout restera comme il est ; car je suis bien déterminé à ne confier les mêmes soins à nul homme de lettres de ce pays. Réponse précise & directe, je vous supplie, le plutôt qu’il se pourra, sans vous servir de la voie de M. C....t. Sur pareille matière le secret convient, & je vous le demande. Adieu, vertueux M.....u, je ne vous fais pas des complimens, mais il ne tient qu’à vous de voir si je vous estime.
Vous comprenez bien que la nouvelle Héloïse ne doit pas dans entrer dans le recueil de mes écrits.