Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t8.djvu/121

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Scène III.

ÉLIANTE, CARLIN.

ÉLIANTE, sans voir Carlin. 335 Ciel ! Que viens-je d'entendre ? Et qui voudra le croire ?

Inventa-t-on jamais perfidie aussi noire ?

CARLIN.

Éliante paraît ; elle a les yeux en pleurs !

À qui diable en a-t-elle ?

ÉLIANTE.

À de telles noirceurs

Qui pourrait reconnaître Isabelle et Valère ?

CARLIN.

340 Ceci couvre à coup sûr quelque nouveau mystère.

ÉLIANTE.

Ah ! Carlin, qu'à propos je te rencontre ici !

CARLIN.

Et moi, très à propos je vous y trouve aussi,

Madame, si je puis vous y marquer mon zèle.

ÉLIANTE.

Cours appeler Dorante, et dis-lui qu'Isabelle,