Page:Rousseau - Pensées d’un esprit droit, 1826.djvu/56

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lxvi.

C’est par les œuvres qu’on connaît le caractère. On a beau dire qu’on a le cœur excellent, quand je ne vois ni la candeur qui le caractérise, ni la complaisance qui en est un attribut, ni aucun de ces mouvemens si expressifs du sentiment qui cherche à plaire, et qui craint d’offenser. On cherche inutilement à affecter ces tendres impressions de l’âme, quand on ne les éprouve pas ; et il n’y a que des imbéciles qui puissent être long-temps la dupe de la dissimulation et de la fausseté.

lxvii.

Nous ne devons jamais trouver mauvais qu’on n’ait pas de goût pour nous.