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Dix jours de marche nous suffirent pour atteindre Porto-Novo ; là, comblé de remerciements bien mérités par ses loyaux services, Séil-kor nous dit adieu, afin de reprendre avec son escorte le chemin d’Éjur.
Le capitaine d’un grand navire en partance pour Marseille consentit à nous rapatrier. C’est en France que chacun avait hâte de se rendre, car, après d’aussi troublantes aventures, il n’était plus question de gagner directement l’Amérique.
La traversée s’accomplit sans incident, et le 19 juillet nous prîmes congé les uns des autres sur le quai de la Joliette, après un cordial échange de poignées de mains, auquel seul Tancrède Boucharessas dut rester étranger.